Alors qu’une nouvelle réforme de la formation se dessine à l’horizon, il est peut-être temps de se demander si ces velléités réglementaires répétées peuvent avoir un impact social et économique dans la société de la connaissance et des réseaux
Les trois réformes ratées de 2004, 2009 et de 2014 prouvent et confortent nos retards et blocages éducatifs
En matière d’#éducation des adultes, les partenaires sociaux et les pouvoirs publics font régulièrement assaut de velléités réformatrices. Ils auront surtout démontré depuis 15 ans qu’ils n’avaient plus la compréhension de ce que sont la #formation, le développement des compétences et l’employabilité.
Améliorer l’existant plutôt que de courir après un nouveau lièvre réformateur
La formation n’a guère besoin d’une nouvelle réforme, si celle-ci était malgré tout lancée elle mettrait de nombreuses années à produire des effets (pas avant 2020) alors qu’il est sans doute possible d’améliorer (modestement) l’existant
Le pouvoir d’apprendre doit prendre le pas sur le pouvoir d’achat
Tout comme “les communistes qui mangent le gâteau avant de l’avoir fabriqué” (JF Kennedy) la société française a longtemps été matérialiste, elle pensait que ses richesses, sa consommation et son pouvoir d’achat resteraient éternellement liés à son patrimoine, à son “modèle” social ou à ses parts de marchés (protégés).