Une autre question, est celle du rapport à la connaissance et aux savoirs. Lorsque l’on parle de ces sujets, l’on confond parfois les technologies et outils à la culture et aux usages associés. Comme l’évoque Michel Serres dans son ouvrage “Petite poucette” paru en 2012, “Le savoir ? Le voilà, partout sur la Toile, disponible, objectivé”
[Serres, 2012].
La réalité est plus nuancée car…

… il faut aider les apprenants à “naviguer dans cet océan de savoir” [Soudoplatoff, 2012] même si l’autonomie de l’apprenant se renforce au point de ne pas être enseigné mais d’apprendre seul. [Lebrun, 2012]

…. l’on passe d’un monde horizontal dans lequel le savoir était celui des savants et experts à un monde communautaire [Soudoplatoff, 2012], … dans lequel le savoir est partagé et co-construit avec les apprenants. C’est particulièrement flagrant dans les MOOC connectivistes (cMOOC) [De Rosnay, 2012], [Flichy, 2010]. La place et le rôle du formateur en sont modifiés. Il cadre et encadre, plus en retrait, mais il doit lâcher prise sur les savoirs et la progression des apprenants, tout en restant disponible comme coach, accompagnateur, tuteur, facilitateur de ces apprentissages.

Nous sommes dans l’obligation de développer une ##digital literacy pour apprendre dans un monde connectés. Et cela ne se fera pas en cinq minutes.

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