En 2000, la #mémoire immédiate permettait de capter un message durant douze secondes. En 2013, cette durée chute à huit secondes. L’attention d’un poisson rouge est estimée, elle, à neuf secondes… Ce constat accablant résume à lui seul l’impact du #numérique sur les accros des écrans en tous genres. Enquête.
Oui, semble répondre Michael Pietrus, psychologue à l’université de Chicago. Lors d’une conférence remarquée, qui s’est tenue en mars 2015, à Austin (Texas), il a soutenu une hypothèse provocante : Et si l’usage intensif d’Internet s’apparentait à une véritable pathologie, un trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDHA) ?
Le phénomène touche 11 % des jeunes entre 4 et 17 ans et 20 % des étudiants aux États-unis (aucune étude quantifiée n’est disponible pour la France). C’est la deuxième cause de maladie chez les jeunes Américains, après l’asthme.

Satya Nadella, directeur général de Microsoft, résume bien la situation : “Nous sommes passés d’un monde où les possibilités de l’ordinateur étaient réduites à un autre où elles sont presque sans limites. Aujourd’hui, les capacités d’attention humaine sont une ressource rare, qu’il faut exploiter.”

Repéré depuis Notre concentration et notre mémoire déclinent : Internet nous rend-il con ?

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