Le débat autour des compétences soulève de nombreuses questions sur la façon dont l’école doit gérer leur #apprentissage. Cette tâche se révèle complexe, pour trois raisons principales : la notion de compétence reste vague, labile et «  définie par chacun à sa manière  » [1]. Elle est de plus fragile d’un point de vue empirique, car il n’existe pas de données permettant de savoir si l’école développe déjà ces compétences ; enfin, est-ce le rôle de l’école de développer des compétences et si oui, le fait-elle bien ou pas et comment ? Comment développer des programmes orientés vers le développement des compétences sans avoir au préalable répondu à ces questions ?

DES COMPÉTENCES POUR LA VIE ?

La situation se complexifie si l’on resserre la notion de compétence à celle de compétence sociale. L’étude de ces compétences révèle d’emblée un flou conceptuel sur leur définition et leur portée. On parle aussi bien de compétences non académiques que comportementales, non cognitives, émotionnelles ou psychosociales. Clarifier leurs caractéristiques semble dès lors une nécessité, afin de mieux les prendre en compte dans l’univers éducatif.

ÉVALUATION DES COMPORTEMENTS

C’est sur l’apprentissage du processus de socialisation que repose la réussite ou l’échec de l’élève ; cependant, la gestion et l’évaluation des comportements reste une source de difficulté pour les enseignants.

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