Le modèle SAMR, définit par Ruben Puentedura, fournit une grille de lecture intéressante pour convertir des formations intégrant des activités en présentiel en formations totalement distancielles. Elles utiliseront des contenus digitaux existants et des outils, solutions, modalités nouvelles pour redéfinir progressivement ce qui se passe en présentiel et/ou ajouter de nouvelles tâches formatives impossibles avant.
S comme Substituer
« La technologie ne fait que répliquer sans apporter aucun changement fonctionnel »
Focalisons-nous ici sur les classes à distance venant se substituer totalement au présentiel ou permettre un parcours de formation joué différemment avec sessions synchrones. Ceci se réalise sur des durées plus ou moins longues et des scénarios pédagogiques redistribués ou resserrés comme l’explique François Debois ici.
A comme Augmenter
« La technologie agit comme substitution directe d’outil avec amélioration fonctionnelle »
Le digital, les outils digitaux permettent souvent d’aller plus loin que la simple substitution d’une tâche en améliorant celle-ci par des actions qui jusque là étaient supportées autrement, produisant moins d’interactivités immédiates et de capitalisation dans la durée.
M comme Modifier
« La technologie permet une reconfiguration significative de la tâche »
Alors qu’en présentiel, ce qui se vit dans la salle de formation ne peut être revu par les participants qui le souhaiteraient, les solutions de classe virtuelle permettent de revoir à posteriori leur déroulement lorsqu’elles ont été enregistrées ce qui permettra de prendre en considération à nouveau les explications données, les contenus apportés en situation de travail.
R comme Redéfinir
« La technologie permet la création de nouvelles tâches auparavant inconcevables »
Un exemple unique, porté dans la collection #UP et clarifié ici, propose aux participants de sélectionner le sprint de formation qui fera le plus de sens pour lui pour se former en relation avec son profil. Cette personnalisation est suscitée lors de la classe virtuelle par le formateur et supportée par la technologie présente dans le système LMS. C’est ainsi qu’à distance on peut alors créer une nouvelle tâche, non possible avant, et qui permettra dans une seconde classe virtuelle de favoriser activement la participation en bénéficiant de preuves de transposition et retours d’expériences sur ce qui a été pratiqué en situation de travail.
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