Si ce nom ne vous dit rien, ça ne saurait tarder car il devrait s’imposer à nous d’ici peu… En effet, CMI5 n’est rien d’autre que le remplaçant imminent de SCORM ! Encore un standard ? Pas exactement. CMI5, ça dit comment utiliser xAPI pour faire ce que l’on faisait avec SCORM. Petite explication accessible à tous…

Des traces normalisées

Première mission de CMI5 : normaliser un ensemble de traces xAPI pour suivre la consultation des contenus e-Learning : lancement du contenu, complétion, réussite, échec. Tous ces événements (et quelques autres) prennent la forme de traces xAPI dont les règles d’écriture sont très strictes. On retrouve ainsi les mêmes informations que l’on collectait déjà avec SCORM.

Mais CMI5 présente quelques atouts supplémentaires. D’une part, on peut retracer le film précis des événements, là ou SCORM conservait un simple état de consultation. D’autre part, vous n’êtes pas limité aux traces CMI5 et pouvez enrichir vos contenus de traces plus spécifiques, CMI5 se positionnant comme un socle, et non comme un carcan. Celà ouvre des perspectives en termes d’analyse de données.

Un packaging simplifié

Le packaging, pour faire simple, c’est ce qui permet à un outil auteur d’exporter un contenu e-Learning (typiquement un fichier ZIP), qui pourra ensuite être importé dans un LMS. Même si d’autres méthodes de déploiement existent, le packaging reste utile et CMI5 se devait donc de le supporter.

ADL a amorcé la transition de SCORM vers CMI5 et vient d’annoncer la sortie d’un test de conformité (CATAPULT) qui devrait s’imposer aux éditeurs souhaitant accéder aux marchés de la défense américaine. C’est cette méthode qu’ADL avait appliqué à SCORM et on sait l’impact que cela avait eu sur son adoption au niveau mondial.

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Repéré depuis https://fraysse.eu/fr/cmi5-en-bref/

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