Introduction

Le point de départ de ma réflexion puis de mes recherches rapides sur l’Internet est mon intérêt, je dirais plutôt ma passion, pour les pédagogies dites actives, et le détour serait trop long si devais raconter ici, comment j’en suis arrivé à m’intéresser à Freinet, Pestalozzi, Makarenko, Dewey, Neill, Montessori, notamment.
Par définition, la mise en oeuvre d’une situation pédagogique ouverte ne peut reposer que sur une pédagogie dite active. Si la situation est ouverte, on ne peut pas anticiper d’avance tout ce qui va se passer au cours du processus, d’autant moins que les apprenants sont impliqués 1. dans la définition des objectifs 2. dans le choix des moyens et des méthodes pour atteindre les objectifs et évaluer les résultats (et le processus) d’apprentissage.

Pédagogie ouverte et situation pédagogique ouverte – essais de définition

Pour Jacques Dubois,
 » La pédagogie ouverte est avant tout une démarche, un état d’esprit, qui ne nécessite pas forcément beaucoup de savoir-faire technologiques. On peut commencer petit,... »[3]

Selon lui, la pédagogie ouverte repose sur 3 piliers:
1. Premier pilier: la coopération
2. Deuxième pilier: la transparence
3. Enfin, troisième pilier: la participation

Une situation pédagogique ouverte:
Pour le définir en matière simple, une situation pédagogique ouverte est:

  • d’une part une situation d’apprentissage suffisamment riche et complexe qui va offrir à tous les participants les moyens d’atteindre des objectifs individuels et collectifs en rapport avec leur compétences,  savoir-faire et connaissances du moment, et de leur ZDP,  telle qu’elle est définie ci-dessous et dans un autre billet (Formateurs sortez de votre zone de confort), et,
  • d’autre part, dont on ne peut ni prévoir les résultats (produits du processus d’apprentissage) ni le déroulement précis, même si l’on en a structuré les étapes théoriques. (définition personnelle)

Créer une situation pédagogique ouverte (une illustration du processus)

Quelle que soit la voie que l’on suive, la création d’une situation pédagogique, part toujours de deux ou trois considérations – L’objectif global d’apprentissage, le public cible et le contexte (de l’action)
L’objectif est global et va nous guider dans la construction de la situation, quelle est l’intention pédaogique? Qu’est-ce l’on attend/espère en termes d’apprentissage? Quels Connaissances, méthodes, techniques, savoir-faire veut-on faire acquérir ?
Le public cible (même s’il n’est pas homogène) doit être défini de manière précise, notamment en terme de pré-requis, et motivation initiale et finale. Par ailleurs, Nous l’avons vu à l’instant, la prise en compte des caractéristiques de la ZDP est une dimension critique à prendre en compte, quelques soient les publics et objectifs.
Le contexte dans lequel la mise en situation aura lieu aura une incidence forte par l’ensemble de contraintes qui vont en découler:  l’espace, le temps, les technologies disponibles : un atelier de 45 minutes dans le cadre d’une conférence, un projet étalé sur une année ou un semestre universitaire ne seront pas exposés aux mêmes contraintes et ne permettront pas d’atteindre les mêmes résultats.

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Repéré depuis https://www.eumathos.com/les-situations-pedagogiques-ouvertes/

 

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