Les deux innovations majeures portées par la révolution #numérique dans le champ éducatif semblent avoir des destins contrastés. Alors que la « flipped education » (#pédagogie inversée) convainc de plus en plus d’enseignants, les #MOOC (massive open online courses) auraient, selon certains, « fait pschitt ».

Cela nous invite à réfléchir au sens et à la portée de ces deux innovations, en appréciant le succès de l’une à la lumière des limites de l’autre. Ce qui soulève une question centrale : la révolution numérique a-t-elle vraiment le pouvoir de révolutionner la #pédagogie ?

Deux innovations cousines

Les deux innovations partaient d’un même constat : l’inefficacité des cours dits magistraux, et la nécessité de rendre l’enseignement plus attractif, et plus efficace

Un bout de chemin commun, mais des ambitions et des limites différentes

Les deux innovations sont pratiquement contemporaines, avec toutefois un léger décalage. La #classe inversée est apparue à la fin du siècle dernier (premiers essais à Harvard, par Eric Mazur). Les MOOC ont fait vraiment irruption en octobre 2011 (mise en ligne à Stanfordd’un cours sur l’intelligence artificielle). Mais l’une (les MOOC) s’est tournée vers un public potentiel, qu’il s’agissait de toucher en dehors des universités, grâce au développement d’un enseignement en ligne

Enseignants « inverseurs », encore un effort

La classe inversée peut être la porte d’entrée dans une « SmartEcole », utilisant de façon intelligente les outils apportés par la révolution numérique. Mais sans doute reste-t-il une dernière étape à franchir pour que s’accomplisse une véritable révolution pédagogique, que la révolution numérique pourra au mieux faciliter, mais qu’elle ne déterminera jamais à elle seule, et que la classe inversée, en l’état, ne réalise pas. Car elle reste à l’intérieur d’une dichotomie qu’il nous paraît nécessaire de remettre en question.

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