Les effets positifs de la classe inversée sur la réussite et la motivation des étudiants seraient dus à l’apprentissage actif que ce modèle implique plutôt qu’au modèle lui-même : c’est ce que révèle une étude réalisée en 2014 par Jamie L. Jensen, Tyler A. Kummer, et Patricia D. d. M. Godoy, chercheurs à l’Université Brigham Young (Etats-Unis) et à l’Université Potiguar (Brésil).
L’étude montre qu’une #classe inversée ne produit pas de meilleurs gains sur l’#apprentissage (ni même de meilleurs sentiments d’efficacité du point de vue des étudiants) qu’une classe non inversée, lorsque toutes deux utilisent une pédagogie active et une approche constructiviste (Jensen, Kummer, Godoy).
Les auteurs abordent également le coût de construction (en temps et en argent) d’un dispositif de classe inversée : numérisation de leçons inter-actives, accès à un équipement audio-visuel, des heures d’enregistrement et d’édition de ressources, nécessaire équipement numérique des étudiants. Pour autant, ils ne discréditent pas le modèle inversé car si une #pédagogie active n’est pas ou peu utilisée dans un dispositif de formation, la classe inversée est un moyen intéressant pour s’approprier de telles approches.
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