Après de (brefs) débats dans les deux chambres parlementaires, le projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel a été adopté le 1er août 2018. Le Conseil Constitutionnel a confirmé la conformité de la loi, qui a été promulguée le lendemain, le 5 septembre.

Des experts dénigrés, une opposition méprisée ?

Si, sur le fond, les débats demeurent ouverts sur l’intérêt de ce projet de loi, sur la forme, la majorité des parties prenantes des discussions s’accordent à accuser le gouvernement de négligence voire de manque de respect.

La formation : une potion antichômage ?

Dans ce projet, le gouvernement n’a eu de cesse de mêler la problématique du chômage et la formation des travailleurs actifs, comme en atteste le nom de ce projet de loi censé traiter des dossiers du chômage, de l’apprentissage et de la formation.

Un manque de moyens financiers

Qu’est-ce qui bloque la formation aujourd’hui ? Encore une fois, « l’argent est le nerf de la guerre ». La France dépense 1,5 % de son PIB pour la formation, contre 2 à 2,5 % chez ses voisins proches, et les entreprises françaises dépensent 5 fois moins pour former leurs employés que nos voisins allemands[5].

Une énième réforme, pas la dernière ?

Finalement, sur quoi va déboucher cette nouvelle réforme de la formation ? Une énième réforme de la formation en 2022 suite à la nouvelle élection présidentielle ? Il y a fort à parier (bien que les côtes ne doivent pas être très intéressantes…). Rappelons juste que la formation professionnelle a été l’objet d’une réforme en 2002, 2004, 2009, 2014 et 2018… Alors, à dans quatre ans ? Mais est-ce que ce ne sera déjà pas trop tard ?


Repéré depuis https://sydologie.com/2019/01/big-bang-de-la-formation-en-theorie-partie-3/

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