Complexe, opaque, inefficace, le système de formation professionnel est accusé de tous les maux. À l’heure où les enjeux de l’amélioration et de l’adaptation des compétences sont pourtant au cœur de toutes les problématiques des entreprises comme des salariés. L’élévation du niveau de qualification n’est-elle pas la meilleure réponse à la mondialisation ? L’outil indispensable pour franchir les obstacles du digital ? Le compte personnel de formation, en donnant à chacun un crédit annuel de 500 euros pour se former, parie sur la puissance des motivations individuelles, la force des initiatives. Débarrassé des nombreux intermédiaires et des obstacles dissuasifs, le CPF doit maintenant faire ses preuves, dans l’opérationnel. À condition que les offres soient attrayantes et lisibles sur la future appli. Que des conseils en évolution professionnelle qualifiés accompagnent l’émergence de ces projets professionnels. Sans oublier la transformation des prestataires, habitués au monopole du BtoB, qui vont devoir s’adresser au grand public voulant s’adapter au grand chambardement des métiers.

Les changements, non seulement de postes mais de métiers, vont devenir tellement plus nombreux, pour des métiers qui justement – dans une grande proportion – n’existent pas encore. Le big data, l’intelligence artificielle, les robots et autres prothèses digitales passeront par là pour modifier les contenus des jobs dans lesquels il faudra immanquablement injecter de nouvelles valeurs ajoutées. Le risque d’obsolescence des connaissances est donc dangereusement augmenté. Et le recours permanent à une amélioration des compétences régulièrement sollicité.


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