Un « changement de paradigme […] doit être aidé pour installer l’accompagnement au développement des compétences au cœur du CEP [1], renforcer l’agilité des parcours, développer les savoir-faire associés et l’accompagnement là où il est nécessaire, en fonction de la modalité d’apprentissage choisie. » C’est ce que préconise un rapport [2] réalisé par Catherine Beauvois, ancienne secrétaire générale du Cnefop [3].

Consolider les invariants attendus du CEP

Le premier volet implique, selon Catherine Beauvois, « d’accompagner l’étape II du déploiement du CEP afin de placer le développement des compétences au cœur dudit conseil ». À cet égard, le « toilettage » en cours du cahier des charges du CEP, pour prendre en considération la réforme du 5 septembre 2018 constitue « une opportunité », indique le rapport. Il s’agirait ainsi de « consolider les invariants attendus » – capacité du CEP à accompagner des parcours apprenants, itératifs, sachant mobiliser l’ensemble des outils de développement des compétences disponibles, selon les priorités de la personne et les opportunités du territoire – mais également de « construire les outils SI du CEP et le cadre de son évaluation ».

Projets coopératifs innovants

Le second volet « projets coopératifs innovants », serait ouvert à tous les acteurs. Son objectif ? « Approfondir ou développer, dans le cadre de consortiums (SPE [4], organismes de formation, experts de l’accompagnement à la reconnaissance/valorisation des compétences,Opco etc.), les expertises et capacités collectives à travailler en réseau sur les moments clés (de fragilité) », et ce dans le cadre de parcours de formation se déroulant tout ou partie en entreprise, ou de formations collectives. Ce volet doit notamment permettre de développer des « dynamiques partenariales » à l’échelle d’un territoire.

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