Comme d’autres, je pense qu’avec l’essor de l’apprentissage adaptatif, nous sommes à l’aube d’une évolution dont l’impact sera nettement plus profond que celui des MOOC. Avec un risque, celui d’une privatisation croissante de l’appareil de formation, notamment par des éditeurs comme Pearson ou Mac Graw Hill, qui ont récemment signé des accords avec Knewton.
 Tout d’abord, qu’est-ce que l’ancrage mémoriel ? L’ancrage mémoriel est un ensemble de techniques visant à améliorer le processus de mémorisation. Le principe n’est pas nouveau, mais le développement d’outils grand public n’a pris son essor que vers la fin des années 2000. La répétition espacée constitue l’une des approches les plus simples et donc les plus en vogue. Des exercices automatisés, comme des questions à choix multiples ou des textes à trous sont répétés, en général à intervalles croissants, jusqu’à ce que la réponse vienne sans réfléchir, l’information ayant été “ancrée” dans la mémoire à long terme. On se situe dans une logique d’évaluation formative, c’est à dire que l’évaluation sert d’entraînement, et c’est elle qui sert de base à l’apprentissage.

Le sujet de l’apprentissage adaptatif fera l’objet d’une veille régulière. Mathieu Cisell entame une série de posts sur ce sujet..

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