L’Article L6321-1 du Code du travail stipule que chaque employeur est tenu de proposer des formations professionnelles à ses collaborateurs, afin qu’ils puissent mieux s’adapter à l’évolution des emplois, et ainsi, avoir les compétences nécessaires pour maintenir leur poste.

Chaque employeur est aussi tenu d’assurer une évolution professionnelle à chacun de ses employés.

D’après le deuxième baromètre de Lefebvre Dalloz Compétences sur la formation professionnelle (janvier 2024), outre le PDC, ils veulent conseiller :

  • Le CPF co-construit (à 41%) ;
  • Le FNE-Formation (à 18%) ;
  • Le PTP ou Projet de Transition Professionnelle (à 17%) ;
  • Ou encore le Pro A (à 14%).

Le CPF co-construit, c’est quoi exactement ?

Le CPF co-construit est le fait qu’une entreprise accompagne un employé dans le choix des formations professionnelles à suivre, et participe à leurs financements. Le projet de formation professionnelle de l’employé est ainsi co-construit, ou élaboré ensemble par l’employeur et l’employé.

Ici, le CPF est un droit pour l’employé. Il reste le seul maître dans ses choix de formation. L’employeur ne peut jusqu’ici qu’émettre des suggestions ou l’orienter vers les formations les plus appropriées pour le développement de l’entreprise. Mais tout part d’un principe gagnant-gagnant.

Comment une entreprise peut-elle intégrer le CPF dans sa stratégie de formation professionnelle pour ses employés ?

Une entreprise peut tout à fait mettre en place une stratégie de CPF co-construit en guise de solution de formations professionnelles pour ses employés. Elle peut par exemple mettre en place un accord d’entreprise et fixer des conditions pré-définies.

Le CPF co-construit peut alors se présenter comme une « option » pour les employés, en échange d’avantages comme :

  • Un abondement CPF de la part de l’entreprise (taux de participation à définir) ;
  • Une possibilité de glaner du temps sur leurs heures de travail pour effectuer une formation CPF, tout en restant rémunéré ;
  • Un accompagnement du responsable des ressources humaines (pour être plus formel) ;
  • L’exonération du ticket modérateur de 100 euros, récemment entré en vigueur.
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