La neuropédagogie commence à peine à se démocratiser que l’on parle déjà de #réalité virtuelle dans les salons consacrés à l’#e-learning. Ce nouvel #outil, avatar du phénotype étendu de Dawkins, peut-il révolutionner l’#apprentissage ou au contraire se montrer trop envahissant ?

Dans la #formation, la #technologie ne fait pas l’essentiel

Thomas Edison avait prophétisé que le film allait révolutionner le système éducatif et rendre obsolètes les livres. Cette prophétie s’est par la suite étendue à l’emploi de l’informatique dans les apprentissages, portée par d’autres, mais les faits ont confirmé l’erreur d’Edison.

Réalité virtuelle, grounded cognition and embodied cognition

J’aime à employer deux expressions – « il faut incarner son apprentissage », « c’est le corps qui apprend » ; elles reflètent une vérité occultée depuis que les formations ont épousé le modèle hégélien qui imitait le fonctionnement de l’armée et de l’industrie du XIXè siècle, importé en France par Victor Cousin.

Le protocole est plus élaboré, plus méthodique, et intègre une composante qui permet de passer du concret à l’abstrait, de manipuler les représentations symboliques. Cela ne peut se faire que par une formation. L’idée était de montrer que la réalité virtuelle n’est qu’un outil, mais un outil très intéressant parce qu’il permet presque d’incarner son apprentissage, donc d’apprendre mieux

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