En décembre 2014, les étudiants de la 10e cohorte formée selon l’approche par problèmes et par projets en ingénierie (#APPI) au Département de génie électrique et de génie informatique ont terminé leurs études. Les initiateurs qui ont lancé cette réforme majeure en 1998 ont soit pris leur retraite récemment ou la prendront dans les prochaines années. Il appartient maintenant à de nouvelles générations de formateurs de perpétuer cette façon d’enseigner. Voilà qui pose la question : est-ce qu’une #innovation pédagogique de cette envergure peut se poursuivre et continuer à évoluer en l’absence de ceux qui l’ont d’abord rêvée et portée? Entretien avec deux professeurs qui portent désormais ce flambeau.
C’est que l’APPI suppose que les étudiants participent au processus de #formation et s’investissent dans leurs apprentissages. Les enseignants ne sont pas les seuls responsables de l’acquisition de connaissances ou d’habiletés. C’est d’autant plus exigeant que l’organisation très imbriquée des divers modules rend les reprises difficiles en cas d’échec.
Enfin, l’organisation logistique de l’APPI amène une charge administrative importante. Le directeur de programme le confirme : depuis 15 ans, on fait face aux mêmes défis administratifs, tant au niveau de la répartition des locaux que de la pondération des notes. Comme l’évaluation de divers acquis doit être associée à des activités pédagogiques distinctes, plusieurs APP ou projets donnent chacun une partie de la note d’une activité pédagogique inscrite sur le bulletin. «C’est comme essayer de faire entrer un carré dans un trou rond», résume Charles-Antoine Brunet.
Un #retour d’expérience complet et documenté, une source d’inspiration pour certains parcours d’académie professionnel
Repéré depuis Pérenniser l’innovation pédagogique – Médias – Université de Sherbrooke