La start-up EdTech, qui propose des parcours de #formation en ligne diplômants, a annoncé le 16 mai 2018 une levée de fonds de 60 millions de dollars auprès d’un groupe d’investisseurs. Quelles sont les ambitions d’OpenClassrooms, et quel sera le retentissement pour la filière EdTech française ? Pierre Dubuc, son cofondateur, répond à EducPros.

Quels sont vos objectifs de développement ?

Notre offre s’articule autour de deux axes : un premier, d’ordre thématique, et un second, d’ordre géographique. S’agissant des thématiques, nous allons couvrir, via nos formations, tous les métiers du #numérique, en français et en anglais, ainsi que les fonctions transverses de l’entreprise transformées par le numérique.

Nous allons également augmenter fortement notre offre à destination des entreprises, dans le domaine de la formation des salariés, de leur reconversion et de l’aide au recrutement dans les métiers en tension.

Nous aidons les entreprises à identifier les métiers dont elles ont besoin et à partir de là, nous créons des formations sur mesure. Nous formons ainsi les salariés à la transformation digitale ou au marketing #digital. Nous proposons aussi des formations aux salariés dont les métiers vont disparaître dans les trois prochaines années afin qu’ils puissent rebondir.

Sur le plan géographique, nous allons accélérer notre déploiement dans les zones francophones (France, Benelux et Afrique) ainsi qu’au Royaume-Uni et aux États-Unis.

Qui sont aujourd’hui vos concurrents ?

Nous n’avons pas de concurrent frontal. Le fait de proposer des diplômes ou des formations accréditées en ligne est assez unique. Aujourd’hui, nos concurrents sont des géants, comme Coursera ou Udacity. De fait, l’alignement dans l’offre entre les standards de l’enseignement supérieur et les compétences “métiers” est très rare. Il faut rapprocher ces deux mondes : amener l’enseignement supérieur vers l’employabilité et l’employabilité vers l’enseignement supérieur.

Repéré depuis OpenClassrooms : “Écoles et universités ne sont pas des concurrentes, mais des partenaires” – Educpros

Partagez cet article