On n’a pas pu le faire pour l’imprimerie, il serait étonnant qu’on puisse le faire pour le numérique.
1. Dans quelle mesure est-il possible de toucher de nouveaux publics ?
Le numérique serait idéal pour les jeunes publics (génération Y et Z), mais il permettrait aussi de nouvelles accessibilités pour des publics de bas niveau de qualification car la discrétion offerte, face à ses erreurs et à l’abri du jugement social, serait un gain considérable.
2. Le numérique est-il une occasion de promotion de l’autoformation ?
Encourager ce nouveau rapport à la motivation
Incidemment le numérique favoriserait l’apprentissage de l’autonomie grâce aux multiples ressources disponibles en situation notamment à l’aide des “tutos” (Logique ATAWAD « any time any where any device » ou en Français n’importe quand, n’importe où avec n’importe quel appareil).
L’#apprentissage est donc possible en tous lieux, tout le temps et en réseau. Il démultiplie les occasions de partage et de rapport autonome au savoir. Il permet d’aller chercher l’information quand on veut et ouvre sur de nouveaux espaces. Il permet de responsabiliser les élèves et rend les apprenants curieux et actifs grâce aux tutoriels sur tous les sujets.
3. Comment profiter des nouvelles accessibilités ?
Le numérique en pédagogie offre donc des facilité d’accès à l’information, des connexions immédiates et permanentes, une diversification des méthodes d’animation en présentiel ou à distance, accessibilité facilitée à des contenus jusqu’alors réservés et une accessibilité à un plus grand nombre de points d’information.
4. Comment mieux diversifier les situations d’apprentissage ?
Tirer parti des modalités pédagogiques renouvelées
Dans la mesure où le numérique est complémentaire au présentiel, il n’y a que des avantages (Est ce que tout le monde est à l’aise avec l’écrit ?). Le numérique en pédagogie est donc à la fois unenrichissement, et une opportunité de diversification des approches pédagogiques pour répondre aux différents styles d’intelligences. Il permet en outre des simulations protégées, voire l’entrée dans la réalité augmentée.
5. Comment optimiser la nouvelle équation dans le rapport au temps et à l’espace ?
L’abolition des distances
Les apports du numérique en formation permettent d’abolir la distance, de rapprocher les informations des utilisateurs. D’apprendre de façon asynchrone selon des temporalités différentes entre formateur et apprenants.
Le numérique donne une possibilité d’accès égal partout sur le territoire à une #formation. Le numérique permet de s’adapter aux contraintes temporelles et spatiales de chacun. Il est ainsi possible d’accéder à des formations en tout lieu selon son goût par exemple dans des transports en commun, en mobilité ou chez soi.
6. Comment le rapport aux autres se transforme-t-il ?
La dynamisation de la dimension collaborative de l’apprentissage
Le numérique recèle un pouvoir de mettre en dynamique une communauté éducative ouverte sur le territoire grâce au potentiel du réseau. Le savoir peut être construit de façon collaborative. Le numérique est porteur d’une nouvelle philosophie d’échange et de construction en commun. Il peut aussi plus largement renforcer la coopération internationale et le dialogue interculturel.
Il peut développer la coopération dans la production pédagogique par la mise en place de communautés facilitant les échanges de pratiques. Incidemment la dimension collaborative induit la réinvention de la relation élève professeur.
On demande souvent au numérique de faire la démonstration de sa pertinence en pédagogie. Et s’il s’agissait plutôt à la #pédagogie de faire la preuve qu’elle peut se passer du #numérique ?