On a essayé de faire ça en présentiel, mais le format n’était pas bonCe cas est illustré par les propos de ce concepteur d’un #MOOC d’épidémiologie, qui face à la nécessité d’enseigner dans des diplômes d’institutions réparties dans plusieurs pays, propose de se baser sur un MOOC pour résoudre une partie des problèmes de transport ; les examens sont réalisés en dehors du MOOC.Quand on fait le centre on s’est dit oui on va aller à Berlin le plus fréquemment possible, mais on peut quand même pas aller faire nos cours à Berlin comme on fait ses cours à la Sorbonne quand on habite dans Paris donc c’était pas si simple. Ce qu’on s’est dit c’est qu’on allait privilégier l’enseignement à distance, et euh, et j’ai proposé à l’époque que les MOOC soient le, je dirais le point d’orgue de notre, de notre coopération à distance.
Cette situation est également illustrée par cet enseignant de mathématique, qui considère que son MOOC a vocation à être intégré dans les maquettes pédagogiques d’universités, en particulier des universités africaines.
Il nous faut néanmoins distinguer le cas où l’articulation avec le système de #formation initiale représente la principale motivation du concepteur et détermine les choix de conception du cas, plus fréquent, où cette articulation n’intervient que dans un second temps et représente un bénéfice secondaire de la conception du dispositif.
La création d’une communauté d’apprenants est une motivation qui revient relativement rarement dans les propos des enseignants, et qui ne figure dans aucun des travaux sur les motivations des concepteurs. Cette enseignante met en avant sa volonté de créer une communauté d’apprenants et insiste sur l’importance des réseaux sociaux pour réaliser ce but.