Vous avez terminé la conception et la réalisation du cours. Il vous faut maintenant le tester avant de le mettre à disposition des apprenants. Là encore plusieurs risques / erreurs sont à éviter. Nous allons les examiner…

Facteurs clés de succès

Distinguer tests unitaires, d’intégration, de validation
Il convient de bien distinguer ces trois grands types de tests : unitaires, intégration, validation.

Tout d’abord les tests unitaires. L’objectif est de tester les ressources unitairement. Il est faut examiner à la fois la forme (graphisme, incrustation des textes, sous titrage,…) et le fond (pertinence pédagogique, rigueur des termes et des gestes présentés,…). Pour cette étape l’idéal de travailler en deux phases. D’abord un un sous groupe de 2 à 3 personnes qui ont chacune un point de vue différent (métier, pédagogique, graphique) regardent / valident / corrigent la vidéo avec le monteur. Ensuite ont peut passer un second examen avec un panel plus large de personnes du projet.Ensuite, viennent les tests d’intégration. Il faut aussi tester la cohérence entre toutes les ressources et leur enchaînement dans le scénario pédagogique. Pas simple quand l’on assemblé un grand nombre de ressources de nature diverses : vidéos, documents écrits, quizz, liens internet,… Là encore nous conseillons de procéder par étapes. D’abord vérifier la cohérences des ressources au sein d’une même séance d’apprentissage, ensuite au sein d’une même séquence ou semaine. Puis on termine par vérifier la cohérence complète. Il est par exemple important de vérifier que chaque question posée dans les quizz noté trouve sa réponse dans l’une des ressources disponibles (dans une vidéo, un PDF,…).

Enfin, il convient de tester l’expérience utilisateur (user experience). C’est la phase que certains appellent le “bêta test”… Il s’agit de mettre tout ou partie du MOOC dans les mains “d’utilisateurs témoins”. La difficulté est de choisir le bon nombre de personnes et les bons profils. Premièrement, il faut trouver un bon compromis entre beaucoup de tester pour avoir un bon balayage complet du #MOOC sans être noyé sous les questions et remarques si le périmètre de test est trop grand. Dans le cadre du MOOC Cuisine nous avions sollicité un groupe de 100 personnes. Deuxièmement, il faut que le panel des testeurs soit suffisamment représentatif et diversifié. Il faut des experts du sujet, des néophytes. des personnes “à l’aise” avec le digital et d’autres moins à l’aise. Il faut des moocers chevronnés qui auront un regard hyper pointu et des novices des mooc….

Partagez cet article