J’ai commencé à utiliser le blended learning il y a cinq ans. J’animais des ateliers du type “Apprendre à Apprendre” pour des adolescents et ceux-ci se divisaient en une journée en présentiel et des ressources en ligne.

Pour vous le #digital est-il déjà bien en place dans la société d’aujourd’hui?

Je dirais même que c’est la société qui baigne dans le digital. Mais de façon de plus en plus subtile. Ce que nous appelons des “smartphones” sont en réalité de puissants ordinateurs connectés en permanence. Et je ne parle même pas des montres connectées, du chauffage central qu’on peut activer à distance, de l’informatique embarquée des véhicules qui seront bientôt des ordinateurs sur roues…

Comment pourrions-nous encore améliorer la transformation #numérique?

Les jeunes sont encore plus imprégnés du monde digital que les adultes. Mais leurs compétences ne sont pas forcément celles demandées en entreprise.
Il faut donc un travail d’adaptation de la part des entreprises et de #formation à destination des jeunes (et des moins jeunes) pour tirer parti de tout le potentiel du numérique.

Vous utilisez le #digital learning depuis un certain temps, avez-vous quelques trucs et astuces que vous pourriez partager avec notre communauté?

La première chose à garder à l’esprit, c’est que le digital n’est qu’un moyen, pas une fin. L’objectif reste que « les apprenants apprennent ». Il faut donc utiliser les outils de façon à ce qu’ils deviennent invisibles.
Un exemple : les gens qui chattent avec leurs amis sur Facebook n’ont plus la perception qu’ils utilisent un #outil technologique sophistiqué. Pour eux, c’est un moyen « naturel » d’échanger avec des gens qui leur ressemblent. La #technologie éducative doit viser le même objectif : devenir simple, « transparente », pour que les apprenants se concentrent sur ce qu’ils doivent apprendre et non pas sur les moyens technologiques mis à leur disposition.

A votre avis, comment le digital learning peut améliorer l’esprit de co-création?

C’est sans doute un des points les plus difficiles : faire collaborer les apprenants à une co-création à distance.
Pour cela, il faut un véritable objectif commun : je ne crois pas au dogme du type « il faut que les apprenants collaborent ». Je travaille avec un public adulte, qui travaille, qui n’a pas le temps de faire joujou avec des concepts inutiles.

Repéré depuis Marco Bertolini répond à quelques questions à propos du digital learning.

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