L’idée que le salarié assume une partie du coût de son compte personnel de formation aurait été envisagée par le gouvernement dans le cadre de l’examen du projet de loi finances 2023, selon Les Echos du 7 novembre. Côté salariés, la CGT revendique une augmentation des cotisations pour éponger le déficit de France compétences. La CFE-CGC alerte sur un risque de désaffection des cadres en cas de reste à charge de 30 à 40%. Côté entreprises, la CPME prône un reste à charge différencié, non systématique.

Co-investissement

« Cette tension sur les financements du CPF est aussi le signe d’un autre échec : celui du co-investissement des branches sur le CPF du salarié », poursuit la représentante de la CGT. Selon elle, ce co-investissement est totalement « non abouti, la Caisse des dépôts n’offrant toujours pas un système souple et simple de gestion de fonds » provenant soit des entreprises, soit des accords paritaires de branches, et pouvant abonder au cas par cas le CPF d’un salarié, dans une relation de co-construction.

Absence de mécanisme souple de gestion des abondements

« Le gros problème aujourd’hui, fait valoir Stephane Heit, c’est l’absence de mécanisme souple et fluide de gestion des abondements CPF par la Caisse des dépôts et consignations. Avoir un système de gestion fluide et rapide des abondements CPF constitue désormais un enjeu majeur ».

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