Qu’attend-on des Moocs, ces cours en ligne ouverts à tous et généralement gratuits ? Alain Fuchs, président du CNRS m’avait proposé, il y a quelques mois, une mission portant sur cette problématique. Lyon a été pilote pour mener ces travaux mobilisant sur le plan national la communauté de recherche pluridisciplinaire sur les Environnements Informatiques pour l’Apprentissage Humain (EIAH)*. Revue en détail des principaux points clés.
Les apprenants attendent de disposer de ressources avec une valeur scientifique qualifiée incontestable mais aussi stimulantes pour leur curiosité. Elle n’est pas suffisante, car il faut aussi savoir animer un Mooc avec des activités mobilisatrices : situations de jeu, de travail collectif, d’évaluation par les pairs, d’échanges synchrones et asynchrones, de tutorat réciproque, etc. Une leçon : les principaux acteurs d’un Mooc sont les apprenants.
Les MOOC nécessitent de faire la synthèse des usages du serious game, du e-learning et du web 2.0. C’est-à-dire de sortir de la simple posture du formateur qui délivre un savoir à une organisation qui offre une expérience utilisateur apprenante. Sans oublier la puissance de calcul du big data où il devient nécessaire d’analyser les traces laissées par l’apprenant.
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