Figurez-vous qu’une nouvelle recherche, menée par le psycholinguiste Panos Athanasopoulos et publiée dans la revue Psychological Science, nous donne quelques billes sur le sujet : parler couramment une deuxième langue (et plus) pourrait modifier la manière dont nous voyons le monde !
 Résultats : les germanophones auraient tendance à associer la scène à l’objectif « flou » à la scène à l’objectif « clair », tandis que les anglophones associeraient plus souvent la scène à l’objectif « flou » à la scène sans objectif particulier… Autrement dit, ce qui compterait pour les personnes parlant allemand, ce serait les résultats, les conséquences de l’action (la femme va vers une voiture ou entre dans un immeuble), alors que pour les anglophones ce serait le déroulement de la scène en elle-même (la femme marche, quoi).
 En fin de compte, ces petites expériences suggèrent que parler plusieurs langues pourrait avoir un impact inconscient sur la façon dont nous voyons les choses, et que les bilingues et polyglottes pourraient naviguer entre ces façons de voir le monde selon le langage le plus actif à un moment T dans leur esprit.Finalement, les bilingues seraient capables de prendre le « meilleur » de chaque langue et la « meilleure » manière de voir les choses, et leur façon de penser pourrait être plus flexible… comme si deux esprits existaient en parallèle dans leurs têtes !

La langue conditionne le cerveau… Et les bilingues jouent sur les deux conditionnement… La plasticité du cerveau n’a pas de limite.

Repéré depuis Les bilingues et leur cerveau fascinant

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