En faisant le bilan de la loi du 5 mars 2018, les partenaires sociaux ont ouvert la voie à une réforme de la formation professionnelle articulée autour de 7 grands thèmes et de 49 propositions :
- Encourager durablement le recours à l’alternance,
- Professionnaliser l’utilisation du CPF et valoriser les nouvelles modalités de parcours,
- Faire du développement des compétences des salariés un enjeu stratégique des entreprises,
- Simplifier le système de certification au bénéfice des utilisateurs,
- Créer les conditions d’un pilotage éclairé de la formation professionnelle,
- Financer le système,
- Poursuivre le chantier des transitions professionnelles (notamment intersectorielles).
Sortir des effets de mode
D’abord, il nous faudrait sortir du tohu-bohu et des effets de mode sur ce que d’aucuns appellent les « soft skills », en les mettant à toutes les sauces (comme l’a très bien montré Maurice Thévenet), au point que beaucoup de journalistes voire de recruteurs ne se donnent même plus la peine de définir ce que nos cousins québécois dénomment, eux, « compétences sociales et relationnelles ».
L’accompagnement des PME et des TPE, angle mort
Et si on peut apprécier l’intérêt et l’appui apportés récemment aux dispositifs des « transitions professionnelles », force est de constater qu’entre multiplicité des guichets et dilution des moyens, l’accompagnement des PME et des TPE dans leurs nécessaires transformations reste encore dans un angle mort … ce qui constitue un paradoxe pour une conduite de changement qui se veut ambitieuse.
Et, pour conclure, provisoirement, nous soulignerons que le plus probant des accompagnements est celui réalisé par les acteurs de l’entreprise eux-mêmes ; ce qui devrait amener les professionnels de la chose (consultants, coachs, formateurs, …) à la posture modeste mais précieuse de « méta-accompagnants », que des dispositions à venir seraient bien avisées d’encourager !
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