Les groupes en ligne qui se créent librement et que l’on peut qualifier de connectivistes, apprennent à créer de nouvelles formes de régulation en leur sein.
Pour nombre des participants, c’est une expérience nouvelle, ou une découverte sociocratique. Dans ces espaces sociaux où l’on entre et l’on sort comme bon nous semble, chacun possède sa vision de ce qui devrait constituer le cadre commun d’interaction et d’apprentissage, les livrables à produire et le but à atteindre.
Ce cadre s’appuie sur une plateforme initiale auxquelles viennent s’adjoindre une multiplicité de plateformes ou espace physique ou en ligne apportés par les membres eux-mêmes.
Si je résume il y a la toile, ouverte au vaste monde, chacun y a le pouvoir de lancer des initiatives, ensuite viennent les réseaux physiques ou virtuels personnels et professionnels dont la force d’attraction dépend d’engagements mesurables, d’actes physiquement vérifiables des initiateurs. Il y a enfin plusieurs cercles sur Linkedin, Facebook ou autres plateformes d’échange au sein desquels des animateurs-facilitateurs ou personnes engagées cherchent à produire plus de sens et d’échange. Les animateurs, facilitateurs, ou personnes qui y sont engagées ont tous exprimé leur envie de l’être et ont pris des initiatives pour le devenir effectivement.