Des recherches récentes tendent à démontrer que des organismes totalement dénués de neurones ont la capacité d’apprendre.
Un exemple parmi d’autres : les myxomycètes. Il s’agit de petites masses gélatineuses que l’on confond souvent avec des champignons. En réalité, ce ne sont ni des plantes ni des animaux, mais plutôt des collectivités d’amibes.
Des expériences ont été menées par Audrey Dussutour de l’Université de Toulouse.
Les singes, nos proches cousins, et les corbeaux, sont eux aussi capables d’apprentissages parfois complexes. Nous oublions parfois que des apprentissages complexes résultent souvent d’une série d’associations simples.
La créativité s’apprend-elle ?
Ces expériences me font penser à #l’apprentissage de la créativité. Il ne nous viendrait pas à l’idée de ridiculiser un enfant qui ne marche pas encore. Au contraire, on s’exclame à chaque petit effort, bravo… tu as réussi (et ce même si on l’aide) jusqu’au moment où il aura suffisamment confiance en lui pour faire ses premiers pas sans notre aide. Au même titre qu’on ne devrait jamais ridiculiser des tentatives d’expressions créatives, mais plutôt reconnaître chaque effort comme un signe d’avancement. Une grande aventure commence toujours par un premier pas si incertain et malhabile soit-il. Nous devons constituer des environnements stimulants qui encouragent plutôt que de miner et de ridiculiser.
Boucliers contre les casse-pieds !
Et si jamais, il y a des personnes négatives dans votre entourage qui vous minent le moral et découragent votre créativité, je vous recommande de lire l’essai de Frédéric Joignot, « L’art de la ruse pour vivre en paix avec les autres », un savoir-faire bien utile par les temps qui courent ! L’auteur ne manque pas de créativité pour partager les meilleures astuces conseillées par les philosophes et stratèges au cours de l’histoire.