Semaine de la QVT ou journée de la lenteur [1], la société et les entreprises mettent l’accent sur le bien-être au travail. Néanmoins, entre la prise de conscience et la mise en œuvre d’actions appropriées, l’écart peut être grand. Et si un véritable changement de paradigme était nécessaire, dans la gestion du temps notamment ? Ilona Boniwell, directrice du cabinet de conseil Positran [2] et docteur en psychologie, nous donne des points de repère.

EXPERTE EN PSYCHOLOGIE POSITIVE, VOUS ACCOMPAGNEZ LES ENTREPRISES DANS L’OPTIMISATION DE LA QVT ET LA RÉSOLUTION DES PROBLÉMATIQUES D’ENGAGEMENT. EN QUOI CONSISTE VOTRE DISCIPLINE ?

Le fondateur de la psychologie positive, Martin Seligman, la définit comme « l’étude scientifique du fonctionnement humain optimal, qui vise à découvrir et promouvoir les facteurs permettant aux individus et aux communautés de s’épanouir ».

La psychologie positive explore principalement :

  • le bien-être au travail – via la gestion du temps, les possibilités de récupération des collaborateurs, la qualité de leurs relations ;
  • les conditions de l’engagement – via la motivation, l’intérêt au travail, l’implication.

Proposant d’utiliser les « forces » au travail – ces talents naturels qui apportent du bien-être et de l’énergie lorsqu’ils sont mis en œuvre dans le cadre de l’activité quotidienne [3] -, elle vise le travail en situation de flow [4] via le recours à l’intelligence collective et la prise en compte des émotions.

On envisage ainsi la QVT au sens large ainsi que la compréhension de tous les leviers de performance humaine.

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