« Si nous enseignons aujourd’hui comme nous faisions hier, nous volons le futur de nos enfants. » 

Cette citation de John Dowey est lourde de sens. Ne faisons-nous pas fausse route en matière de formation supérieure & continue ? Il ne suffit pas de mettre des ordinateurs dans des salles de cours ou de donner des tablettes pour s’adapter à un contexte très complexe à appréhender qui tôt ou tard nous mettra sur la touche.

L’accessibilisation…

À l’heure de l’infopreunariat et des contenus de formation gratuits accessibles à tous, le savoir se popularise. Cependant, un problème se pose : la légitimité des contenus. À l’ère du numérique, tout le monde devient légitime de tout et de rien. Il est très difficile de faire le tri entre des contenus qui affluent de toute part et souvent trop difficile à sourcer. Leur gratuité est une chance pour les apprenants uniquement, qui ont déjà les codes pour conceptualiser chaque nouveau savoir.

… à l’automatisation

La rapidité d’acquisition des compétences est également liée à l’accroissement exponentiel des technologies.

Cet accroissement des technologies est mené par les GAFA qui développent des outils de plus en plus puissants qui trustent les marchés en termes d’usage et qui nous rendent dépendants à leurs écosystèmes. L’apprentissage doit suivre cette explosion, car la maîtrise de ces outils devient essentielle. Cela en devient même des Hard Skills pour les entreprises sur les offres d’emplois.


Repéré depuis https://www.linkedin.com/pulse/de-la-formation-supérieure-continue-à-itérative-grégory-nédélec/

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