Le pilotage des projets de formation est de plus en plus complexe. Le recours à différentes modalités (présentiel, vidéos, modules à distance, classes virtuelles …) associant différents prestataires, internes ou externes, le déploiement international, les contraintes opérationnelles sur le déploiement, sont autant de facteurs de complexité. Sans compter les changements de commanditaire, les revirements d’orientations et autres aléas …
Les méthodes « classiques » de gestion de projet restent utiles, mais peuvent ne plus être suffisantes. La méthode « Agile »peut nous apporter des réflexes utiles. J’ai recouru à mon collègue François Debois, spécialiste de la gestion de projet et de l’innovation et auteur du blog du Chef de projet, pour voir en quoi cette #méthode peut s’appliquer aux projets de #formation.
Les méthodes « classiques » de gestion de projet restent utiles, mais peuvent ne plus être suffisantes. La méthode « Agile »peut nous apporter des réflexes utiles. J’ai recouru à mon collègue François Debois, spécialiste de la gestion de projet et de l’innovation et auteur du blog du Chef de projet, pour voir en quoi cette #méthode peut s’appliquer aux projets de #formation.
Parmi les points clés de la démarche, voici ceux que je retiens comme représentatifs des apports de la #méthode Agile :
Un cadrage qui donne les livrables attendus
- Il y a bien un cadrage d’origine : « pour chaque sujet », « les objectifs pédagogiques et les éléments clés sont définis au préalable ». « Les modules et séquences nécessaires, et les grains pédagogiques, sont identifiés dans chaque thématique au démarrage »
- Des process sont adoptés au sein des équipes, sur la méthodologie de production, les éléments media et le #design pédagogique, les processus de révision, validation, diffusion ..
Une démarche itérative
- Les livrables produits sont déployés sur la LCMS pour une phase de tests, suivie d’une phase de révision.
- En réunion mensuelle, le comité de pilotage réajuste les décisions au vu des succès et difficultés rencontrées.
- Avant publication et distribution des productions, le projet et les contenus sont évalués. Cela permet de redéfinir les objectifs pour les projets à venir.
L’implication des utilisateurs
- Le souci de donner du pouvoir (« empowerment ») aux utilisateurs finaux est constant.
- Durant la phase de tests ce sont les utilisateurs qui évaluent qualitativement les parcours et font des remarques.
- Ce sont ces retours qui permettent aux concepteurs d’améliorer progressivement la qualité de leur conception pédagogique.
La coopération et l’accompagnement
- L’#apprentissage entre pairs est facilité. On accepte que les membres de l’équipe ne soient pas de degré d’expertise égale. L’échec est « vécu comme une source d’apprentissage ».
- Un tutorat permet d’accompagner la montée en compétences des concepteurs.
- Les outils collaboratifs de la LCMS favorisent l’émergence d’une « communauté virtuelle de projets ».
- La formation (à la conception rapid learning, au rich media …) se fait à propos d’une production correspondant à des besoins réels.
- Dans chaque organisation, les experts métiers qui ont produit la « première vague » de livrables deviennent les tuteurs des experts métiers de la deuxième vague.
Et vous, quelles sont vos méthodes pour piloter au mieux vos projets de formation ?
Repéré depuis Ce que la méthode Agile peut apporter aux projets de formation | Le blog de la Formation professionnelle et continue
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