La refonte du bilan pédagogique et financier () version 2017 « touche au but » a annoncé Stéphane Rémy, chef de la mission de l’organisation des contrôles de la DGEFP, devant les membres de la Chambre syndicale des formateurs-consultants, réunis en assemblée générale, vendredi 17 juin 2016. Il s’est dit attaché à informer la sphère des formateurs indépendants, autant que les organismes plus importants regroupés au sein de la Fédération de la formation professionnelle, et leur a livré des pistes sur leur nouvelle déclaration 2017 portant sur leur activité 2016.

Mis en place en 1996 pour être rempli en avril 1997, le BPF est un document Cerfa « important, qui revêt une certaine solennité », car, comme l’a rappelé le chef de mission, il s’adresse à tous les professionnels de la #formation, quel que soit leur statut, pour retracer leur activité de formation professionnelle. Cette déclaration a une double utilité à la fois pour les services de contrôle, qui peuvent suivre le fonctionnement et l’évolution du marché, et les services en charge de la statistique, qui informent, grâce à ces données, les parlementaires sur les grandes caractéristiques pédagogiques de formation par rapport aux bénéficiaires. Des données qui servent à rédiger le « jaune budgétaire », l’annexe au projet de loi de finances de l’année spécifique à la formation professionnelle.

Si le document de 2016 compte quatre pages, le millésime 2017 que les services de la DGEFP sont en train de simplifier, et qui va retracer les activités 2016 des organismes de formation, n’en comptera plus que deux. « En réalité une réduction de 40 % des rubriques », a dévoilé le chef de la mission contrôle, le formulaire passant de 143 à environ 80 rubriques « pour garder le sens et la pertinence de ce que nous suivons, les activités du marché de la formation en France. »

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