Dernièrement Deloitte présentait une représentation synthétique de l’apprenant moderne, avec sept caractéristiques principales :

  • un temps d’attention réduit : les apprenants ne veulent pas passer plus de 4 minutes devant une vidéo de e-learning
  • une volonté d’apprendre avec les autres : 80% des apprentissages dans l’entreprise sont issus des interactions entre collègues
  • un souhait de pouvoir apprendre tout le temps
  • des apprenants de plus en plus mobiles : la frontière entre vie privée et professionnelle est de plus en plus floue, et les apprenants apprécient de pouvoir se former dans les transports ou chez eux depuis une tablette ou un smartphone
  • indépendants : les apprenants prennent le contrôle de leur formation en recherchant les informations quand ils en ont besoin
  • impatients : les fournisseurs de contenus ont entre 5 et 10 secondes pour attirer l’attention de l’internaute avant que celui-ci ne passe à autre chose
  • surchargés : les apprenants ne peuvent consacrer en moyenne que 1% de leur temps par semaine à leur #formation

De son côté, Matthieu Cisel a choisi de classifier les apprenants avec humour :

  • les Homo Moocus navigatorendum correspondent aux inscrits qui ne se connecteront à aucun cours ou ne visionneront que quelques vidéos. Ils ont entendu parler d’un cours ou d’une plateforme, et souhaitent voir ce qu’il en est par simple curiosité.
  • le Homo Moocus socialendum, qui vient avant tout pour rencontrer d’autres personnes et développer son réseau.
  • le Homo Moocus apprendendum, qui vient pour apprendre, dans une démarche professionnelle ou personnelle.

Les concepteurs de dispositifs d’apprentissage en ligne doivent donc adapter leurs programmes à ces différents profils. Dans un futur proche, le développement des techniques d’analyse sur les données devraient permettre de personnaliser encore davantage les formations aux profils des apprenants.

Repéré depuis Qui sont les apprenants aujourd’hui ? – le blog de Solerni – plateforme de MOOCs

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