Les questions essentielles à vous poser pour bien évaluer l’acquisition d’une compétence

1. Quelle compétence tester : un objectif précis est un objectif évaluable

Admettons que vous vouliez que vos collaborateurs suivent une formation en ligne diplômante sur une soft skillcomme « la culture digitale ». Si on vous donne pour mission d’imaginer un examen final pour la délivrance du diplôme, vous ne saurez probablement pas par où commencer. C’est normal ! Avec un objectif flou comme celui-ci, vous serez bien en peine de concevoir une évaluation pertinente.

2. Comment tester : au plus près des conditions réelles

Encore faut-il concevoir des épreuves qui répondent fidèlement à vos objectifs. Une erreur courante en la matière est d’attendre que des apprenants qui ont été évalués principalement sur la théorie sortent pleinement opérationnels d’une formation. Pourtant, on ne donne pas le permis à tous ceux qui réussissent le code de la route : on attend de voir ce qu’ils font avec le volant entre les mains ! C’est la même chose pour n’importe quelle formation. Former des employés de banque à une nouvelle règlementation sur le blanchiment d’argent, ce n’est pas simplement les évaluer sur la connaissance des nouvelles procédures à suivre, c’est aussi les mettre en face de dossiers clients qu’ils devront accepter ou non dans le cadre de ces procédures.

3. Quand tester : vers l’évaluation tout au long de la vie

C’est précisément pour cette raison qu’il faut remplacer la question de l’évaluation, au singulier, par celle des évaluations, au pluriel. L’examen final doit laisser place à l’évaluation tout au long de la vie, en toute sérénité.

Un objectif percutant, des exercices au plus proche du réel, une évaluation banalisée : autant d’éléments qui vous permettront de vous assurer que vos apprenants peuvent attester des compétences qu’ils ont acquises, non seulement par un diplôme ou une certification, mais aussi et surtout dans leur poste et dans leur vie de tous les jours.

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