La notion de métavers a récemment investi l’univers de l’enseignement supérieur et notamment des grandes écoles. Preuve en est la création de Metakwark, le premier métavers éducatif ouvert qui doit s’étendre sur 15 campus. Mais entre avatars, immersion et pédagogie à distance, qu’est-ce qui différencie le métavers d’un simple campus virtuel ?

Etudier dans le métavers ne sera bientôt plus de la science-fiction. C’est ce que promet Alban Miconnet, président de Kwark Education, lors de la présentation de Metakwark, “le premier métavers éducatif ouvert”, qui doit accueillir ses premiers étudiants en septembre 2022. Déjà 15 “méta-campus” sont en cours de construction, notamment ceux de l’ESC Pau Business school, des écoles du Groupe MédiaSchool ou encore du Réseau GES/Eductive.

“Le métavers est un environnement immersif virtuel en 3D dans lequel les personnes sont représentées par des avatars, qui peuvent avoir des interactions sociales, et qui est ouvert 24h/24″, explique-t-il.

Un univers, “scalable”, qui peut donc s’adapter au nombre de ses utilisateurs, et qui a été développé pour “favoriser l’apprentissage”. Ainsi, l’architecture nous plonge dans un décor à la fois futuriste et naturel, “afin d’inspirer les étudiants à apprendre”, détaille Manal Rachdi, l’architecte qui a conçu l’espace du métavers. “Il faut leur donner envie d’y aller, leur permettre d’être ailleurs que dans le réel” : “apprendre dans la forêt, c’est possible dans le métavers !”

Un environnement d’apprentissage virtuel mais vecteur de lien social

“Nous avons voulu créer un environnement d’apprentissage qui suscite une émotion, tout en insistant sur les fonctionnalités et les usages pédagogiques“, précise Alban Miconnet. Il promet une interface qui permette de “tisser du lien social”.

Dans le métavers, la présence de son avatar, qui peut être très réaliste car créé à partir d’une photo, permet d’assurer “une présence virtuelle”. Quant à la présence spatiale, elle est liée à un environnement qui ressemble à la réalité.

Dans Metakwark, il y a des salles de cours, des amphithéâtres, des espaces de repos… “Si le virtuel nous permet tout, même de faire des réunions sur Mars, ce n’est pas forcément une bonne idée”, assure Clément Merville, président de Manzalab. Car l’idée n’est pas de distraire l’apprenant, mais “de lui faire retrouver le sentiment qu’il y a de vraies personnes derrière l’écran”.

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Repéré depuis https://www.letudiant.fr/educpros/actualite/demain-tous-formes-dans-le-metavers.html

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