Pourquoi ne pas s’engager ?

Pendant des années il a été question d’évangélisation.

Au sein des organisations, quelques francs-tireurs poussaient la modalité en cherchant à convaincre en interne, alors qu’un certain nombre de freins perduraient : intégration au SI d’entreprise, diffusion, stabilité, usages.
Depuis un peu plus d’un an, une accélération est clairement perceptible avec la multiplication des projets et des expérimentations. Le Learning by Doing est au cœur de la modalité qui séduit plus largement.
L’heure est moins à se poser des questions sur l’intérêt de l’Immersive Learning, mais davantage à le rendre aussi efficient que possible.

Industrialisation de la production

Un véritable enjeu

Le Learning traditionnel s’est accéléré avec l’arrivée d’outils auteur qui ont rendu accessible la production ou la maintenance de contenus à un large public de concepteurs. L’Immersive Learning entre peu à peu dans cette même phase qui permet de ne pas cantonner cette modalité aux seuls développeurs. La multiplication des besoins et la maîtrise des coûts accélèrent l’adoption d’outils de création d’expériences immersives. L’industrialisation devient naturellement une nécessité pour une partie des productions.

La richesse des contenus

Pour aller au-delà de la simple visite virtuelle !

Avec le temps, les usages se développent et ils peuvent aller bien au-delà de la simple visite virtuelle, qui a constitué le plus souvent l’approche première. Les outils auteur doivent permettre de faire évoluer les contenus vers une plus grande richesse de scénarisation et de médiatisation : embranchements, activités pédagogiques, gamification, les champs sont larges… Immersion et émotions restant les moteurs fondamentaux.
Les possibilités sont multiples et permettent à chacun de laisser libre cours à son imagination. Elles sont la base de la pérennité de la modalité, si l’on ne veut pas cloisonner l’Immersive Learning à une nature de contenus qui finira par lasser les apprenants, sans obtenir leur engagement.

Le contexte technique

Des freins qui se lèvent !

Caméra 360°, scan 3D, intégration 3D à travers des standards tels le GLTF, l’écosystème de l’Immersive Learning se construit rapidement, offrant de plus en plus de possibilités dans un environnement mieux maîtrisé.
Les casques autonomes ont facilité la diffusion des contenus et accéléré le développement de l’Immersive Learning. Tout pousse désormais à simplifier les déploiements, à rendre leur logique plus intuitive, pour faciliter la diffusion des expériences au sein des organisations. L’arrivée de nouveaux casques entraîne une concurrence qui stimule leur évolution tout en régulant leur coût.

Le défi de l’intégration à la SI d’entreprise

Au-delà de la création des expériences, il reste le volet fondamental de sa diffusion au sein de la SI. Les questions qui se posent touchent en premier lieu l’hétérogénéité des matériels de diffusion. On trouve PC, tablettes, smartphones, casques lourds et casques autonomes, avec le besoin de pousser une ressource unique sur tous ces environnements.
L’autre sujet concerne le déploiement des expériences en évitant autant que possible la mise en œuvre d’une énième plateforme de diffusion avec ce qu’elle engendre de coût. L’objectif est d’obtenir des données de tracking en s’intégrant sur les plateformes présentes, qu’il s’agisse de LMS, ou d’autres types de solutions.

https://sphereapp.io/fr/

Patrick JORDIKIAN
CEO et co-fondateur de Speedernet

Patrick JORDIKIAN possède près de 20 ans d’expérience dans le Digital Learning au sein de Speedernet. Convaincu par les apports de la réalité virtuelle, il est en charge de Sphere, outil auteur et solution dédiée à la création d’expériences immersives. Co-fondateur de EdTech Lyon, il est passionné par tout ce qui touche aux apprentissages et à la transmission du savoir. Il est à l’origine du premier Mooc sur la conception en réalité virtuelle poussé par les universités Lyon1 et Lyon 3.

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Etat de l’art Immersive Learning

 

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