Partenaire de Sopra Steria, We Are Peers (WAP) accompagne le groupe dans l’intégration de l’apprentissage entre pairs.
L’objectif ? Promouvoir la culture apprenante en interne. « La conviction de WAP, c’est que tous les acteurs de l’entreprise sont des sachants et que ce n’est pas uniquement à l’externe qu’il faut chercher des compétences. Notre approche consiste à encourager la recherche de « trésors » de connaissances que détiennent les personnes présentes au sein de l’organisation », a expliqué Sidonie Deleplanque, formatrice et partenaire de WAP. Concrètement, la méthode WAP prend la forme d’ateliers qui durent environ 2h30 et qui doivent réunir, en présentiel ou à distance, 8 participants au minimum. « Dans tous les cas, le processus doit être soutenu par une plateforme qui permet de concevoir des activités pédagogiques entre pairs », ajoute-t-elle.
Trois piliers interdépendants
D’un point de vue scientifique, la méthode WAP repose sur 3 piliers interdépendants : l’expérience vécue, la démarche appréciative et la participation des pairs. La transposition du premier pilier dans un atelier WAP consiste à inviter les participants à analyser une expérience vécue dont ils vont faire part aux autres. « Dans un dernier temps, l’idée est d’en tirer des forces et un plan d’action », souligne-t-elle. La démarche appréciative repose sur les « 4 D » : la découverte (de quelque chose qui existe déjà), le devenir (ce qui pourrait être), la décision (ce qui devrait être) et le déploiement. Enfin, la participation des pairs est une « école mutuelle », basée notamment sur la restitution d’une notion par la reformulation en vue d’une meilleure appropriation du savoir. Globalement, l’atelier d’apprentissage entre pairs est mené par un animateur qui a une position de facilitateur. Le contenu, quant à lui, vient du terrain, c’est-à-dire de l’expérience des participants.
Vers un apprentissage collectif et continu
Enfin, le groupe projette d’incorporer la démarche WAP en post-formation d’ici à 2025 : « L’objectif est de transformer l’apprentissage individuel en un effort collectif et continu. Il s’agit toutefois d’un travail de longue haleine qui nécessite un effort de communication et une véritable culture d’entreprise apprenante », souligne-t-elle. L’idée est que la pratique du partage ne se limite pas à l’échelle d’une équipe, mais plus largement à l’ensemble de l’entreprise.