Une place centrale et inédite dans l’éducation
Sous l’impulsion du ministre Jean-Michel Blanquer, les sciences cognitives occupent en effet une place centrale et inédite dans le dispositif de réforme de l’#Éducation nationale, au risque de paraître exclure d’autres disciplines. Des chercheur(e)s et des syndicats enseignants ont à juste titre rappelé que l’école avait “besoin de toute la recherche” comme de l’expérience du terrain, et que, quoi qu’en dise Stanislas Dehaene, enseigner n’est pas une science mais bien plus une pratique qui, à l’instar de la médecine, peut s’appuyer sur les sciences sans pouvoir s’y réduire.
Un essor considérable grâce au développement du numérique
Qui plus est, alors qu’elles mobilisent de nombreuses disciplines les sciences cognitives sont souvent méconnues et réduites aux neurosciences, principalement du fait de leur développement récent fulgurant lié à l’essor des technologies d’imagerie cérébrale. Quand par ailleurs certain(e)s de leurs supporters ne se privent pas de prises de position autocentrées et réductionnistes, parfois outrancières, cela achève de rendre circonspect.
Un domaine encore jeune
En poursuivant la métaphore des âges, on pourrait dire que les sciences cognitives sont vaillamment parvenues à l’adolescence – l’adolescence avec ses qualités, mais aussi ses limites.
Sur le site de “The Conversation France”, Manuel Rebuschi, maître de conférences en philosophie à l’université de Lorraine, s’interroge sur l’avenir des sciences cognitives alors que le dispositif de réforme de #l’Éducation nationale les a placées sous le feu des projecteurs.
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