Certains illustres pédagogues, du dimanche, proposent des idées élémentaires voire obsolètes, pour résoudre des problématiques infiniment complexes; et se livrent à des exercices de reproches et de semblants de critiques, pour tout simplement, fasciner et non solutionner. L’école en souffrance n’en sortira que plus amoindrie et incontestablement en décalage avec le reste du monde.
Un pédagogue n’a pas pour moteur son nombril mais le souci d’être en permanence disponible, au service de la réussite des apprenants et leur épanouissement. Un pédagogue ne met pas son ego en avant mais répond aux interrogations des apprenants en vue de leur évolution, les accompagne pour développer leurs compétences afin de se réaliser et s’accomplir et non pas les agresser, les violenter, les outrager, les harceler et les ridiculiser.

Il est avantageux pour un pédagogue, de renoncer à sa mégalomanie, d’avoir une épaisseur humaine, servir au mieux l’institution à laquelle il appartient et sa présence doit profiter au maximum à l’élévation et l’épanouissement des apprenants. Les narcisses, les arrogants, les pédants, rebutent la sensibilité des apprenants, les tétanisent d’anxiété et d’inquiétude. Ce type de comportement favorise la démotivation, le désengagement, le décrochage, le rejet et c’est le chaos intégral. Il s’agit donc d’avoir le sens de la mesure et du discernement et non de la subordination et de la suprématie.

Repéré depuis Le pédagogue, une personne intègre | Edupronet

En plus d’un comportement irréprochable en plus de l’enthousiasme efficace et de la bonne volonté, il est important de maîtriser les outils catalyseurs d’énergies positives et ne pas assurer indéfiniment le rôle de l’éternel insatisfait, prêt à sévir impétueusement pour détourner les regards des problèmes essentiels…

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