Popularisés par l’économie comportementale il y a 10 ans de cela, les nudges suscitent aujourd’hui un intérêt grandissant en France. Santé, #éducation, développement durable, ou encore finance, de nombreux secteurs ont adopté ces incitateurs pour rendre nos comportements plus vertueux. Fort de leur succès, ils font maintenant leur entrée dans le management et la #formation. Focus sur ces leviers neurocognitifs particuliers.

L’ancrage

Souvent relégué en objectif final de tout parcours de formation, l’ancrage est en fait une étape cruciale qu’il faut penser en amont de tout programme car il permet de mobiliser l’attention soutenue des apprenants. Lors de cette phase, les nudges peuvent capitaliser sur 2 biais cognitifs :

  • Le biais de cadrage.
  • L’effet de halo.

La transférabilité

La transférabilité est cette étape qui marque l’acquisition d’une connaissance – processus nécessitant action et réflexion qui vise à se faire une représentation des acquis que l’on peut expliquer avec ses propres mots. C’est un marqueur essentiel de tout #apprentissage

La transposition

Une fois les connaissances établies, celles-ci peuvent devenir des savoirs qui marquent l’étape de transposition et se caractérisent par le fait que les informations, dans un domaine donné, vont s’organiser en un ensemble de notions admises et transmissibles. Ces savoirs acquis vont pouvoir être utilisés à des fins pratiques, et donc s’adapter aux besoins de l’apprenant en dehors du contexte de la formation. Là aussi les nudges vont pouvoir s’appuyer sur quelques biais pour favoriser la transposition.

La durabilité

Enfin la dernière étape essentielle à tout programme de formation est d’assurer la durabilité des connaissances et des savoirs transmis en prenant en compte les environnements de travail. En effet, toute nouvelle pratique va perturber l’écosystème de l’apprenant. Il faut donc que ces pratiques soient viables afin que l’environnement de travail retrouve un nouvel équilibre.

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