La formation disparaît en France sous les coups de la crise et de politiques court-termistes.

Depuis 2008 (le début de la crise) et 2012 (l’élection présidentielle), la France cède à la facilité et au court-termisme. Multipliant les mesures sociales vaines, diminuant continuellement notre effort de #formation, finançant par la dette une administration centralisée, lourde et inadaptée (l’Éducation nationale), nous ne parvenons pas à admettre que beaucoup de nos difficultés actuelles (inflation des dépenses sociales, faibles capacités entreprenariales, étouffement de l’initiative individuelle par l’État) pourraient être dues à la piètre #éducation dispensée aux Français depuis une quarantaine d’années.

baisse drastique de l’effort de formation des entreprises depuis 2015 va handicaper notre pays pour des années.

En 2013, les pouvoirs publics ont décidé, pour des raisons sociales et politiques (diminution des droits des salariés en échange d’une baisse des cotisations formations des entreprises), de faire régresser les cotisations de formation au seuil minimal de 1971 soit à 0,8 % (ou parfois 1 %) de la masse salariale (contre 1,6 % pour la plupart des entreprises jusqu’à cette date).

La baisse de 60 % des cotisations obligatoires déstabilise toute la formation en France.

La forte baisse des cotisations de formation dans un pays qui a été habitué à ne payer que l’obligatoire, cette baisse conjuguée aux improvisations répétées d’un ministère du Travail censé mettre en œuvre un impossible et non financé compte personnel de formation (CPF) a contribué à massacrer le paysage (déjà fragile) de la formation professionnelle en France.

Repéré depuis Miroir Social – Formation et éducation, une régression française

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