Cette sale période nous amène à réviser nos convictions au regard de nos contraintes. La formation en salle n’étant plus possible, elle doit s’adapter. La formation à distance quant à elle est encouragée pendant les jours de chômage partiel et devient la seule possible.

Mais demain, elle sera comment la formation ?

 

Tout va redevenir comme avant

Le monde d’avant pour la formation n’était pas parfait, mais après les difficiles périodes d’adaptation aux épisodes successifs de la réforme, le marché avait trouvé un équilibre plutôt satisfaisant. Mais ça, c’était avant… aujourd’hui, les organismes traditionnels souffrent beaucoup alors que les opérateurs de formation à distance sont les grands bénéficiaires de l’opération FNE-formation qui prend en charge 100 % des coûts de formation pendant les périodes de chômage partiel.

Cependant ce déséquilibre sera peut-être passager et dès que les conditions le permettront, la présence en salle sera à nouveau le standard de la formation.

 

Tout va changer

Contraints et encouragés, de nombreux salariés ont recours à la formation à distance pour développer leurs compétences. Pour certains, ce sera une continuité de ce qu’ils connaissent déjà, pour d’autres une découverte. Pour tous, cette modalité démontre que la formation peut-être résiliente. Elle permet aussi de prendre conscience que la formation n’est plus obligatoirement associée avec un déplacement, un alignement sur des dates de session, et une concentration de l’apprentissage peu favorable à un ancrage fort s’il n’est pas immédiatement mis en œuvre.

Quand les contraintes actuelles seront levées, les responsables formation auront peut-être tendance à poursuivre dans la voie de la formation à distance pour ces avantages et ne reviendront pas vers la formation en salle pour ses contraintes malgré son intérêt pédagogique.

 

La formation ? c’était avant…

Dès que le signal du redémarrage des activités sera sifflé, bon nombre de dirigeants d’entreprises auront comme priorité de rétablir rapidement un équilibre vital pour leurs activités. Il est fort à parier que toutes les dépenses non essentielles au cœur de métier soient mises en attentes, voire supprimées purement et simplement.

La formation pourtant essentielle au développement des compétences et des activités des entreprises risque cependant de faire les frais du besoin de rétablissement rapide de la santé des entreprises.

 

« Demain, la formation ne sera plus tout à fait la même, mais pas totalement différente. » Elizabeth Tessier

 

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