L’Association canadienne d’éducation (ACE) qui rassemble à chaque année les leaders de plusieurs communautés éducatives anglophones et francophones avait choisi le thème des neurosciences pour mieux outiller les éducateurs dans leur lutte contre le décrochage scolaire. La recherche est maintenant en mesure de démontrer comment le cerveau d’un élève apprend le mieux et les gens présents ont pu départager ce qui tient de la rumeur et représente un mythe, de ce qui repose sur des résultats de recherches documentés.

« Lorsqu’on apprend, le change », répète souvent Steve Masson pendant notre entretien. « Ce qui change, ce sont les connexions entre les neurones du cerveau de celui apprend. Peu importe l’âge de celui qui fait des apprentissages, il y a des ajustements dans les connexions cérébrales. L’architecture de notre cerveau n’est pas fixe tout au long de la vie; elle peut changer et s’adapter ».

Il est rassurant de savoir que même si on éprouve des difficultés pour certains , le cerveau peut se modifier et s’adapter, avec de la motivation, de l’effort et de l’entraînement.

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