Rendons tout d’abord hommage à l’auteur du concept de « LMS invisible », Andy Wooler (Hitachi Data Systems), dont les anglophiles pourront consulter l’excellent article « creating the invisible LMS ! »

Un principe clé

On a potentiellement besoin de se former partout, et tout le temps. Alors pourquoi faudrait-il ouvrir un PC, puis un navigateur, entrer l’adresse d’un LMS, s’authentifier, chercher le cours qui nous intéresse, s’y inscrire, puis le contenu dont on a besoin au sein de ce cours, avant de pouvoir enfin le lancer ?

Le nouveau rôle du LMS

Pour qu’un tel scénario devienne possible, le LMS ne doit plus se contenter d’offrir une interface à ses utilisateurs. Il doit aussi exposer son catalogue de ressources aux applications qui l’entourent, et qu’utilise l’apprenant. Il doit les aider à filtrer intelligemment les contenus pour ne proposer que les plus pertinents, en fonction de l’apprenant, de son contexte, de ses besoins.

Les conditions du succès

Outre la nécessaire évolution des LMS, d’autres facteurs sont essentiels pour assurer la réussite d’un tel scénario.

D’une part, il est évident qu’un utilisateur qui accède aux contenus depuis une multitude de contextes ne doit pas avoir à décliner son identité à chaque coin de rue. L’authentification doit donc être automatisée (SSO).

D’autre part, il est essentiel que les données permettant de mieux connaitre l’apprenant, son passé et ses attentes circulent de manière fluide d’une application à l’autre, #xAPI devant jouer sur ce point un grand rôle.

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