La Chine, les États-Unis ou encore l’Estonie intègrent l’intelligence artificielle de manière partielle ou complète dans leur système scolaire. En France, alors que moins de 20 % des enseignants l’utilisent dans leur pratique, quel choix va-t-on adopter ?

Point d’enseignant, seulement des robots ? C’est ce qu’explore une école à Londres. Le David Game College n’embauche plus de professeurs, seulement des coachs pédagogiques pour encadrer les élèves. Ces derniers révisent et apprennent à l’aide d’intelligence artificielle. Une méthode adoptée aux États-Unis dès la rentrée prochaine.

La formation des enseignants

Selon le ministère de l’Éducation nationale moins de 20 % des enseignants utilisent régulièrement l’intelligence artificielle dans leur travail contre la majorité des élèves. Débordés par cet outil de plus en plus pointilleux de nombreux professeurs refusent son arrivée précipitée dans leur pédagogie, quand d’autres tiennent à sensibiliser sur son utilisation.

Des inégalités se creuseront

Même si, pour les professeurs au point sur la technologie, c’est une chance de profiter des moyens de ChatGPT, plusieurs inégalités dans la pratique, dans le futur et sur le territoire demeurent. Il y a ceux qui encouragent les élèves, comme Sarah Hillion, à s’aider car « c’est inévitable, ils vont l’utiliser donc autant leur donner les clés », et ceux qui ne voient pas l’utilité.

Suivre le modèle chinois, fausse bonne idée ?

Alors que le chercheur en sciences sociales Benjamin Lorre explique que certains enseignements dans le domaine universitaire proposent des cours d’histoire de l’IA et de la culture technique aux étudiants. La Chine, elle, commence à éduquer ses enfants avec des cours d’intelligence artificielle dès le primaire.

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