Un accès sans condition de diplôme

Ces universités qui visent un enseignement à distance de masse ne trouvent pas réellement d’équivalent dans le paysage français. Elles appartiennent le plus souvent au cercle fermé des méga-universités, dépassant le million d’inscrits, par exemple en Inde, dans le cas de l’Indira Gandhi National Open University qui comptabilise près de 3 millions d’inscrits.

Entre espoir et pragmatisme

À chaque université ouverte son contexte politique d’émergence. Tel est par exemple le cas en Tanzanie. À la fin des années 1980, le pays engage ainsi un processus de création d’une université ouverte. Il s’agit de répondre au besoin criant de formation d’un pays à la jeunesse croissante. Le projet s’inscrit dans un courant de la pensée socialiste africaine héritière des préceptes de Julius Nyerere.

Contraintes géographiques

Réduire les coûts tout en offrant des perspectives éducatives aux populations les plus fragiles, tel est également l’objectif qui présida à la création de l’Allama Iqbal Open University en 1974 au Pakistan. Ce sont d’abord les femmes soumises aux contraintes du foyer et du poids de la tradition qui constituent la cible prioritaire de cet enseignement à distance. Elles en constituent la moitié de ses effectifs avec les travailleurs en formation continue.

Numérique : des enjeux d’influence

Dans cette course au numériquel’Europe n’est pas en reste. Des fonds européens sont ainsi proposés pour permettre la mutualisation de ressources éducatives sur les territoires. L’enseignement à distance est vu comme un moyen de développer la formation continue, en permettant des échanges entre pays européens. Reste que la disparité des langues sur le territoire européen réduit d’autant le spectre possible des étudiants.

—————

Repéré depuis https://theconversation.com/les-open-universities-une-autre-vision-de-lenseignement-a-distance-164049

Abonnez-vous à notre Newsletter : https://digital-learning-academy.com/abonnement-newsletter

Partagez cet article