Lorsque les MOOC (massive open online courses) ont fait leur apparition au début des années 2010, certains ont pensé qu’ils sonnaient le glas pour une partie des établissements de l’enseignement supérieur. Clayton Christensen a, entre autres, prédit la faillite imminente de beaucoup d’universités. Ce professeur à la Harvard Business School est principalement connu pour avoir développé la théorie de l’innovation de rupture, souvent mieux connue sous le nom de la théorie de l’innovation disruptive.
Des cours complémentaires
Pour être vérifiée dans le contexte éducatif, cette théorie suppose que les MOOC, et plus généralement les cursus organisés en ligne, sont de bons substituts aux programmes offerts au sein de nos établissements. Une hypothèse récemment mise en doute par plusieurs travaux empiriques, qui ont montré leur moindre qualité en terme d’acquis d’apprentissage (voir entre autres Alpert, Couch et Harmon (2016) et Bettinger, Fox, Loeb et Taylor (2017)).
Hausse des inscriptions
Depuis son lancement par le gouvernement français en coopération avec plusieurs universités françaises en 2013, cette plate-forme MOOC a accueilli plus de 1,5 million d’étudiants différents dans plus de 400 cours, développés par une centaine d’institutions différentes – principalement des universités.
Informations sur l’orientation
Quelles sont les explications plausibles de ce lien positif entre la mise en ligne de MOOC et la hausse de demande auprès des établissements à l’origine de telles innovations pédagogiques ?
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