Comment les escape games motivent-ils avec la méthode AIDA ?
Nous reprenons les quatre étapes de la méthode AIDA :
1 Capter l’intérêt avec une histoire attrayante
Nous sommes tous sensibles au storytelling. Nous attendons avec impatience le prochain épisode de la série, nous nous demandons qui est le tueur, où est caché le diamant, etc. Une bonne histoire permet aux étudiants de s’immerger dans l’environnement du jeu. Ajoutez à cela des images plaisantes, des effets sonores inattendus et vous avez une recette quasi infaillible pour capter l’attention. Cependant, ne négligez pas de limiter le temps pour chaque activité, de garder le rythme pour ne pas lasser votre audience.
2 Etablir des règles du jeu claires
Il faut que vos étudiants comprennent bien :
- le fonctionnement de votre plateforme
- les récompenses qu’ils peuvent obtenir quand ils réussissent une épreuve
- la façon dont les points sont comptés (ajoutés ou enlevés en fonction des événements)
- comment réussir et atteindre l’objectif du jeu
Sans cette compréhension, ils risquent fort de se démotiver et d’abandonner la partie.
3 Régler les niveaux de difficulté
C’est une des étapes les plus difficiles dans la création d’un escape game. Ce l’est aussi dans la création de n’importe quelle formation. Consultez à ce sujet le modèle de Gilly Salmon, que j’utilise en parallèle à la méthode ABC Learning Design. Une activité trop facile ou trop difficile peut résulter facilement en démotivation. Une des tâches les plus ardues est de maintenir un équilibre en les objectifs pédagogique d’une épreuve et son attractivité. Il faut idéalement qu’elle présente un lien avec la matière étudiée. Autoriser plusieurs tentatives et ajouter des indices le long du parcours, sont des manières intelligentes d’aider l’apprenant dans son apprentissage.
4 Définir les récompenses en cas de réussite
Les étudiants doivent savoir d’emblée quel type de récompenses ils vont recevoir (badges, points, tableau marquoir, certificat, etc.) et surtout, quelle incidence aura la réussite de ces épreuves sur leur évaluation (trimestrielle, annuelle, etc.).