Si l’accumulation des capitaux a longtemps été la règle d’or pour certains théoriciens de la croissance à l’instar de Smith et Ricardo, Gary Becker dans les années 1950 place l’humain au centre de ce secteur d’activité. En fait, il fonde le concept qui deviendra une théorie plus tard, celle du «capital humain», qui stipule que l’éducation, la formation des hommes est un facteur de croissance.
Un retour sur investissement ?
Suivant la théorie du capital humain, plus on se forme, plus on aspire à un salaire proportionnel aux compétences et aux connaissances accumulées tout au long des études, que l’on peut considérer comme une épargne. Dans les faits, cette idée ne peut être considérée comme une vérité générale car la rémunération d’un employé ne peut pas être fondée que sur le niveau d’études. Elle dépend tout aussi du type de formation suivant qu’elle est fondamentale ou spécialisée.
La présomption de compétences
Obtenir un diplôme est un atout, mais avoir des compétences nécessaires pour remplir une fonction est tout autre chose. En fait, si le diplôme certifie des savoirs, savoir-faire et savoir-être, il ne donne pas davantage d’informations concernant les compétences réelles que peut avoir un individu puisque ces savoirs sont évalués en situation de travail. Du coup, ce n’est qu’au pied du mur que l’on pourra reconnaître le maçon.
À la recherche de ‘El dorado’
L’exode des cerveaux peut avoir plusieurs raisons. Cependant, en ce qui concerne les pays en voie de développement, les émigrés semblent être à la recherche d’une meilleure qualité de vie qu’ils trouveraient probablement, pour certains, dans les pays développés.