Dans un monde qui évolue sur un tempo de plus en plus soutenu, il est devenu illusoire de penser que sa formation initiale – un master universitaire par exemple – procure des compétences suffisamment complètes pour relever les défis changeants qui se présentent tout au long d’une carrière.
Des besoins changeants
Toutefois, la présence d’une offre de formations de qualité n’est pas seulement un enjeu de recrutement. «Le fait de monter en compétences fait partie de notre stratégie globale, de notre culture, poursuit Sandrine Boucquey. Dans notre secteur, nous avons besoin de compétences de plus en plus pointues pour rester au top techniquement. Cela nous impose de former constamment nos équipes pour répondre aux nouveaux besoins de nos clients. Les journées de formation dispensées sont donc assez nombreuses puisque, au total, nous comptabilisons environ sept jours de formation par personne chaque année.»
Former ce qui ne peut être acheté sur le marché
Du côté de la société nationale des Chemins de fer Luxembourgeois (CFL), l’optique est différente. Structure de grande envergure (4.580 collaborateurs), le groupe CFL ne connait pas de vrai problème pour fidéliser son personnel. «Bon nombre de nos employés font toute leur carrière chez nous, indique ainsi Yves Baden, directeur ressources humaines et organisation.
Longtemps sous-estimé, le rôle de la #formation dans le recrutement et la fidélisation des talents est aujourd’hui bien compris par le monde de l’entreprise privée ou publique. Yves Baden, directeur des ressources humaines du groupe CFL et Sandrine Boucquey, head of HR and legal au sein d’EBRC, évoquent leurs pratiques en la matière.