Voici que se présentent deux « révolutions », l’une en marche, l’autre vivement préconisée. La première commande un néologisme : la #formation continue diplômante, en pleine mutation, n’est plus seulement « présentielle », c’est-à-dire qu’on n’est plus systématiquement obligé de se rendre physiquement dans une salle de cours pour la suivre. Plus vieil établissement – deux cents ans – œuvrant dans ce domaine, le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) a négocié le virage cybernétique depuis plusieurs années. Aujourd’hui, plus de la moitié de ses enseignements se délivrent à distance, par le truchement d’envois de cours en ligne, de devoirs et de corrigés. Nombre de grandes écoles et d’organismes proposent aussi des cursus en ligne.
 Mais le plus grave problème, persistant, n’est pas celui du supérieur : la formation continue concerne trop peu ceux qui en ont le plus besoin. A savoir, les salariés et les demandeurs d’emploi sans guère de qualifications. Citée par la même ministre, une étude publiée par le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq) montre qu’un jeune actif non-diplômé sur deux de la génération sortie du système éducatif en 2010 est en recherche d’emploi en 2013, soit une hausse de 16 % par rapport à la génération 2004. Et que le taux de chômage est d’autant plus faible que le diplôme obtenu est élevé. Des mesures dès la rentrée pour venir à bout de ce casse-tête ?

François Hollande annonce qu’openclassroom sera accessible gratuitement aux chomeurs. Pôle emploi vient d’ouvrir trois #mooc.  Au delà de l’##, et si c’était ça la révolution ?

Repéré depuis campus.lemonde.fr

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